Sandro Jakonia

Née: Tbilissi, Géorgie
Parle: anglais, allemand, géorgien
Bête noire : le désordre
Loisirs: Je joue de la guitare et j’aime beaucoup cuisiner. Si je n’étais pas scientifique, j’essaierais probablement d’être chef cuisinier.
En trois mots: Passionné, curieux, persévérant
Où seriez-vous si vous pouviez être n’importe où ailleurs en ce moment ? Dans une cabane dans les montagnes, près d’une cheminée, en sirotant du thé 🙂
Qui admirez-vous le plus ? Ma femme. Elle et moi sommes à des stades similaires de nos carrières, et je trouve très inspirant de la voir réussir tout ce qu’elle entreprend grâce à sa détermination et à son travail acharné.

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Vers le doctorat

J’ai obtenu une licence en médecine humaine pendant quatre ans à l’université médicale d’État de Tbilissi, avant de déménager à Bâle où j’ai terminé ma licence en biologie, puis un master en biologie des infections dans le laboratoire de Dirk Bumann. Ce travail a réaffirmé ma passion pour la biologie des infections et m’a aidé à prendre conscience de mes intérêts spécifiques et du type de scientifique que je souhaite devenir. Lorsque j’ai vu l’appel à candidatures pour la bourse AntiResist du PRN, il n’y a eu aucun doute dans mon esprit que c’était exactement la prochaine étape de ma carrière.

Défis en cours de route

Étudier des matières exigeantes dans un pays étranger tout en travaillant à temps partiel pour subvenir à mes besoins était un défi majeur. J’ai découvert que la détermination et la passion pour mes centres d’intérêt m’ont poussé à aller de l’avant, ainsi qu’une bonne dose de chance. Mon intérêt sincère pour le travail que je fais a été une motivation majeure.

“Une expérience de bourse unique en son genre

Les jeunes biologistes spécialistes des infections comme moi ont rarement l’occasion de travailler en étroite collaboration avec des scientifiques d’autres disciplines, et le PRN AntiResist s’articule autour de ces collaborations. Le fait que je puisse apprendre non seulement des experts en biologie, mais aussi des ingénieurs, des cliniciens, des chimistes et des informaticiens rend cette expérience unique. Lors de mon premier stage au laboratoire Veening (UNIL), j’ai beaucoup appris sur le CRISPRi-seq de Staphylococcus aureus (une des bactéries étudiées par le PRN AntiResist) et j’ai travaillé en étroite collaboration avec d’autres membres du laboratoire. Ce fut une expérience très intéressante et différente de mon master.

Au cours d’une journée normale, j’essaie d’arriver au laboratoire le plus tôt possible. En général, j’ai déjà planifié la journée à l’avance : les expériences que je veux faire, les réunions auxquelles je dois assister, les conférences intéressantes que je souhaite écouter. J’aime aussi beaucoup parler avec mes collègues et découvrir leurs recherches.

L’obtention de la bourse du PRN AntiResist PhD Fellowship est l’une des choses dont je suis le plus fier. J’espère apprendre le plus possible tout au long de mon doctorat auprès de ce groupe de chercheurs extraordinaire, et j’espère que mon travail contribuera de manière significative à l’objectif monumental du consortium : trouver des moyens de résoudre la crise des antibiotiques.

Conseils aux candidats à la bourse

Apprenez le plus possible tout au long de vos études de premier cycle et profitez de votre master pour définir le type de recherche que vous souhaitez mener à l’avenir. Cela vous aidera à déterminer si la bourse vous convient. Par ailleurs, vos motivations et vos objectifs seront très importants lors des entretiens.

Paroles d’adieu

J’aime cette citation de Léonard de Vinci : “Toutes nos connaissances trouvent leur origine dans nos perceptions”.

Je pense que nous prenons souvent nos découvertes pour des vérités objectives sur le fonctionnement de la nature. Aujourd’hui encore, nous révisons des axiomes que l’on croyait infaillibles. Je suis très curieux de voir quels seront les prochains.


Boursiers en doctorat AntiResist