Kerstin Strenger

De: Je suis né à Francfort-sur-le-Main en Allemagne
Parle: Allemand, anglais
En trois mots: Créativité, réflexion, ouverture d’esprit
Où seriez-vous si vous pouviez être n’importe où ailleurs en ce moment ? En ce moment, il commence à faire très beau, alors je serais assis sur une petite place ancienne, quelque part en Toscane, avec un bon café italien, en regardant l’agitation détendue autour de moi, en écoutant les musiciens de rue et en profitant du soleil sur mon visage. Heureusement, j’ai entendu dire que les liaisons ferroviaires vers l’Italie à partir de Bâle sont très bonnes.

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Vers le doctorat

Mon parcours dans les sciences a commencé à l’école, où des enseignants engagés ont éveillé ma curiosité pour les sciences naturelles et les questions biologiques. Après l’école, j’ai commencé une formation d’infirmière. Cependant, je me suis rendu compte que j’aimais beaucoup la partie scientifique de la formation médicale. Je voulais en savoir plus et j’ai donc décidé d’étudier la biologie classique à Marburg pour ma licence. J’ai obtenu mon master à l’Institut Max Planck avec le professeur Knut Drescher, où je me suis spécialisé dans la microbiologie et la biologie des infections. J’ai ensuite continué à travailler dans le laboratoire où j’ai entendu parler du programme de bourses du PRN.

Relever les défis et rester motivé

Dans la vie universitaire en particulier, on peut parfois avoir le sentiment de ne jamais être ou faire assez. Il n’est pas toujours facile de croire en soi et en ses capacités, mais il est utile d’avoir de bons collègues et amis à qui parler.

Le fait de pouvoir travailler dans un domaine de recherche qui m’intéresse beaucoup me motive. La vitesse à laquelle de nouvelles méthodes se développent, fournissant des informations qui auraient été inaccessibles il y a seulement quelques années, me fascine. Mais il faut aussi accepter que les nouvelles méthodes prennent du temps avant de fonctionner correctement. Il faut alors faire preuve de patience et accepter qu’il y aura de bons et de mauvais jours.

Une expérience unique et collaborative de la bourse

La journée type d’un doctorant à AntiResist est très variée et chaque jour est différent du précédent. Je passe beaucoup de temps au laboratoire à faire des expériences, mais aussi à assister à des réunions ou à analyser mes résultats. J’aime assister à des conférences intéressantes données par des scientifiques internationaux, ainsi que par des scientifiques de l’université de Bâle, afin de connaître leur point de vue. Idéalement, j’ai aussi le temps de faire une petite pause café avec mes collègues pour discuter de nos problèmes, des nouvelles découvertes et de nos expériences.

Jusqu’à présent, devenir membre du PRN a été le plus grand accomplissement de ma carrière académique et c’est un grand honneur de pouvoir vivre cette expérience, de pouvoir travailler avec de grands scientifiques et d’apprendre d’eux. La bourse de doctorat AntiResist me permet de travailler en étroite collaboration avec différents laboratoires et de combiner ma passion pour la microbiologie avec mon intérêt pour les questions cliniques, ce qui est vraiment formidable et unique. Je pense que la recherche translationnelle joue un rôle très important en tant que pont entre la recherche fondamentale et la recherche clinique, et je suis heureuse d’en apprendre davantage et d’y participer.

J’espère que mes recherches permettront de mieux comprendre ce qui se passe entre les bactéries et le système immunitaire lors d’une infection. J’espère également apprendre beaucoup et développer un ensemble de compétences qui me permettra de contribuer à l’élimination du problème toujours croissant du traitement des infections bactériennes.

Conseils aux candidats à la bourse

Prenez le temps de découvrir ce qui vous intéresse le plus et ce qui vous passionne. Vous pouvez toujours discuter avec d’autres scientifiques pour obtenir plus d’informations sur le programme et écouter leurs expériences dans le monde universitaire. Si vous êtes invité à un entretien, montrez votre motivation et croyez en vous et aux compétences que vous avez développées pendant vos études.

Paroles d’adieu

“La science ne connaît pas de pays, car la connaissance appartient à l’humanité et est le flambeau qui illumine le monde.

J’aime beaucoup cette citation de Louis Pasteur. Pour moi, cela signifie que la science a le potentiel de transcender les frontières et de rassembler tous les peuples pour travailler et trouver des solutions aux défis qui affligent notre monde. C’est l’une des nombreuses raisons pour lesquelles j’apprécie vraiment de faire partie de la communauté scientifique.


Boursiers en doctorat AntiResist